Etat des ressources halieutiques

21 marché national et sous régional ; les ressources pélagiques hauturières comme le thon qui sont des grands migrateurs et dont les captures sont exportées en frais ou en conserves et les ressources démersales profondes essentiellement constituées par la crevette profonde et le merlu qui sont des espèces d’exportation.

4.2 Etat des ressources halieutiques

Concernant les pélagiques côtiers, la recherche recommande pour la zone allant du Maroc à la Guinée Bissau de maintenir par précaution un niveau de prises de 500 000 tonnes pour les sardinelles et indique un potentiel de 417 000 tonnesan pour les chinchards. Pour les deux principaux groupes de ressources pélagiques côtières de la ZEE du Sénégal sardinelles et chinchards, les résultats du COPACE en 2007 de la région nord ouest africaine indiquent que le stock de sardinelles tend à être surexploité surtout la sardinelle ronde. Leur exploitation est surtout le fait des pirogues artisanales, auxquelles s’ajoutent de très rares sardiniers dakarois qui sont des senneurs de faible tonnage. Le groupe de travail recommande aujourd’hui une réduction de 50 de l’effort de pêche dirigé sur la sardinelle ronde. En effet, l’effort appliqué sur l’ensemble des sardinelles en 2006 est 38 plus élevé que celui produisant la prise maximale équilibrée. Concernant les stocks pélagiques hauturiers à l’échelle de la zone sénégalo – mauritanienne, les captures potentielles annuelles sont estimées entre 25 000 – 30 000 tonnes stocks pleinement exploités voire surexploités. Le potentiel annuel de capture des ressources démersales côtières était estimé en 1998 à 130 000 tonnes Source MPTM, 1998. Toutes les études effectuées durant ces dernières années, par le Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye CRODT ou par d’autres instituts, montrent que les stocks démersaux côtiers de la ZEE sénégalaise sont globalement pleinement exploités voire en état de sensible surexploitation Le potentiel exploitable des ressources démersales profondes, toutes espèces confondues, sont est estimé à environ 20 000 tonnes dont 3 500 à 5 000 tonnes de crevettes et de crabes rouges, 6 000 à 8 000 tonnes de merlus, 500 à 700 tonnes de baudroies, les autres espèces commerciales de poissons, sélaciens, céphalopodes et la langouste rose constituant des prises accessoires non négligeables. Globalement, la pêche au Sénégal est aujourd’hui marquée par une pleine exploitation, voire une surexploitation des ressources halieutiques, notamment les espèces pélagiques et démersales côtières, dans un contexte demande de production mondiale croissante.

4.3 Actions en cours dans le domaine de l’aménagement et de la gestion des pêches