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La traductologie de corpus : étude de cas et enjeux | Rudy Loock - Academia.edu
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In D AMELIO, N. (éd.), Au c œur
de la démarche traductive : débat entre concepts et sujets. Mons : CIPA, pp. 99-116.
’
méthodes de la linguistique de corpus aux textes traduits, proposant ainsi une
vision plus descriptive que prescriptive de la traduction (Laviosa 2002 : 18). Le
texte traduit a alors acquis un statut d’objet d’étude scientifique digne d’intérêt pour
lui-même plut t que la pâle copie d’un original par essence authentique. Dès lors, il
ne s’agissait plus de comparer texte-source et texte-cible mais de comparer des
(plus ou moins grands) ensembles de textes traduits avec des textes non-traduits
pour une langue donnée. Depuis, groupes de recherche, collaborations
internationales, colloques et ouvrages sur le sujet se sont multipliés. On pourra citer
évidemment les travaux de Mona Baker, pionnière en la matière, mais aussi ceux de
Sarah Laviosa, de Maeve Olohan et de Richard Xiao ; les groupes de recherche
comme ceux de l’Université de Gand ( http://translationstudies.hogent.be/ ), de
l’Université de Manchester ( http://www.llc.manchester.ac.uk/ctis/ ), ou de
l’Université
de
Petrozavodsk
( http://www.petrsu.ru/Faculties/Balfin/translation_e.html ) ; du c té des
événements, on pourra citer les grands colloques internationaux Using Corpora in
Contrastive and Translation Studies (UCCTS) 2008 et 2010 organisés par Richard Xiao
d’Edge Hill University, ou encore Methodological Advances in Corpus-Based Translation
Studies , organisé à l’Université de Gand en 2010.
La traductologie de corpus correspond donc à une approche linguistique des
phénomènes de traduction. Nous ne souhaitons pas entrer ici dans le débat
métathéorique sur la place qui revient à la traductologie et à la linguistique – la
traductologie est-elle une branche de la linguistique ou est-ce l’inverse ? – même si
le débat sur ce sujet continue de faire rage ( cf. dans Milliaressi (2011), les articles de
Ladmiral, pour qui la traductologie sort du champ de la linguistique pour aboutir à
une esthétique littéraire de l’écriture, et de Rastier, pour qui la traductologie résulte
des développements interprétatifs de la linguistique et ne doit donc pas être une
discipline indépendante.) En revanche, il semble indéniable que la traductologie de
corpus, possiblement combinée à des visées prescriptives d’ordre pédagogique
comme nous l’entendons, œuvre dans le sens du respect de ce que Ladmiral
nomme une fidélité d’ordre linguistique, qui vise l’exactitude philologique, par
opposition à une fidélité « littérale », qui est avant tout une question d’esthétique
littéraire et dont les fameuses belles infidèles en serait l’extrême illustration
(Ladmiral 2011 : 45-47). L’approche adoptée ici n’est donc pas littéraire, mais
linguistique, et s’assume comme telle.
2. Exemples d’études et de projets collaboratifs
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La traductologie
de corpus
: étude de cas et enjeux | Rudy Loock - Academia.edu
2. Exemples d études
et de projets
collaboratifs
2.1. Corpus utilisés
La traductologie de corpus s’est donc beaucoup développée depuis une
In D AMELIO, N. (éd.), Au c œur
de la démarche traductive : débat entre concepts et sujets. Mons : CIPA, pp. 99-116.
’
dizaine d’années, avec notamment l’avènement des corpus électroniques, unilingues
et/ou multilingues, qui ont permis de mener des recherches que la collection noninformatisée de données ne permettait pas nécessairement ou rendait tout du moins
(très) fastidieuse. Il convient cependant de faire remarquer que traductologie de
corpus ne signifie pas nécessairement traductologie de corpus électronique ; des
recherches se font également sur corpus non-électroniques avec des résultats tout à
fait probants et intéressants ( e.g. De Sutter & Van de Velde 2010). L’un des
objectifs méthodologiques de l’étude pilote présentée dans la section 4 est d ’ailleurs
de comparer les résultats obtenus selon le type de corpus exploité, électronique ou
non électronique. Nous avons-nous-même, dans un article intitulé « ‘Parce qu’en
plus il faut traduire la syntaxe ?! ’ : Contraintes et stratégies dans la traduction de la
structuration d’un texte » (Loock 2009), montré que l ’exploitation de corpus noninformatisés (en l’occurrence des romans traduits) pouvait permettre de mettre au
jour certaines régularités en matière de traduction.3 Enfin, il est également possible
d’exploiter le web comme corpus, en dépit des limites de l ’outil qui poussent
parfois25-27)
certains
linguistes
et traductologues
rejeter Ainsi,
cette possibilité
( cf. Loock
(2010:
pour
un résumé
des enjeux et duà débat).
une étude menée
par
Grefenstette (1998: 3) a montré que des comptages effectués sur le web par des
moteurs de recherche pouvaient déterminer la bonne traduction parmi n
traductions envisageables : si le composé N1 P N2 groupe de travail a
potentiellement quinze traductions possibles en anglais ( groupe peut se traduire par
cluster , group, grouping , concern et collective ; travail peut se traduire par work, labour or
labor
), des chiffrages effectuées sur l’internet montrent que work group est bien plus
3
Ainsi les traducteurs professionnels, lorsqu’ils traduisent du français vers l’anglais, font très
régulièrement dispara tre les propositions clivées ( C’EST […] QUI ), au profit de phrases au
schéma canonique SVO (i), et remplacent les subordonnées relatives par des syntagmes,
adjectivaux
régulière : (iia) ou prépositionnels (iib), ou par des participiales antéposées (iic), et ce, de façon
(i)
a. Et tout d'un coup c'est David qui prend la parole , en fixant les marches de l'escalier
au milieu desquelles coule une rivière.
=> Then, suddenly, David starts to speak, staring at the river running down the steps.
b. Ce sont tout d'abord les murs qui subissent une grande secousse latérale .
=> First the walls were shaken by a big lateral tremor.
(ii)
a. You mean, you're trying to design a computer that thinks like a human being ?
=> Dois-je comprendre que vous essayez d'élaborer un ordinateur capable de penser comme
un être humain?
b. Or we may develop computers that are carbon-based , like biological organisms,
instead of silicon-based ones.
=> Nous pourrions aussi élaborer des ordinateurs à base de carbone comme les organismes
biologiques, au lieu qu'ils soient à base de silicone.
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biologiques, au lieu qu'ils
soient à base de silicone.
c. Annabelle Rverdale, who had been roused from her torpor by this exchange , gave
a little splutter of laugh, and then, in the ensuing silence, tried to pretend she hadn't.
=> Tirée de sa torpeur par cette discussion, Annabelle Riverdale a éclaté d'un petit rire et
précipitamment battu en retraite dans le silence consécutif.
In D AMELIO, N. (éd.), Au c œur
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fréquent que n’importe quelle autre combinaison et représente donc la traduction la
plus probable. De même, nous avons montré dans Loock (à para tre), que l ’usage
lexical en matière de référence à la grippe touchant la volaille grippe
(
aviaire en
birdmoteurs
flu en anglais)
français,des
pouvaitsur
êtrel’internet.
déterminéLes
partraducteurs
des comptages
effectués
moyen
de recherche
spécialisés
ne sau
’y
trompent pas et ont souvent recours à l ’internet pour leurs recherches
documentaires ou pour évaluer la qualité des traductions. A l’heure actuelle, en
revanche, les moteurs de recherche ne permettent pas de distinguer TT des TNT et
peu d’études situées dans le cadre défini supra ont recours aux données compilées
grâce au web.
2.2. Phénomènes étudiés
L’axe de recherche le plus exploré dans le cadre de la traductologie de corpus
a sans aucun
doute été la recherche
différences pour
entreune
langue
traduite
et
langue
non traduite/originale
(LNT). des
En comparant
même
langue(LT)
textes
traduits (TT) et textes non traduits (TNT), les chercheurs ont cherché à démontrer
la spécificité, indépendamment des textes sources, de la langue traduite, qui n ’est ni
tout à fait la même ni tout à fait une autre par rapport à la langue originale. Il s’agit
donc de mettre au jour des différences linguistiques intra-langagières qui sont la
résultante – certains parleront de résidu – de l’opération de traduction. La
conclusion de ces études a été qu’il existe en effet des différences significatives et
récurrentes entre LT et LNT, renvoyant à diverses étiquettes décernées à la LT
comme par exemple le translationese (Toury 1980, Gellerstam 1986). D’autres, plus
nuancés peut-être – le suffixe – ese confèrant au terme translationese une connotation
péjorative – ,4 parlent de troisième code ( third code , Frawley 1984) ou d’interlangue
( interlanguage , Selinker 1972). Ces différences entre LT et LNT seraient même si
significatives qu’il semble désormais possible d’identifier les TT par ordinateur, de
façon plus fiable qu’en ayant recours au jugement de traducteurs professionnels
(Baroni & Bernardini 2006), ou tout simplement en comparant de façon
automatique la représentation des outils grammaticaux (pronoms, connecteurs,
articles) entre LT et LNT (Koppel & Ordan, à para tre).
Il s’agit donc pour ces études de choisir un ou plusieurs phénomène(s)
linguistique(s) donné(s) et de comparer sa représentation – quantitative surtout,
mais aussi parfois qualitative – entre TT et TNT. On citera par exemple l’étude sur
le cadrage verbal et le cadrage satellitaire selon la célèbre distinction de Talmy &
Slobin en anglais (Cappelle 2010, 2011) ; celles sur la présence ou absence du
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that
subordonnant
les ou
verbes
de dire
toujours
en anglais
(Baker &(JiménezOlohan
2000) ou encore la après
présence
absence
du sujet
syntaxique
en espagnol
4
A noter à ce propos le slogan d’une société britannique spécialisée dans la traduction, Hermes
Translations U.K.: Readable English, not translationese!
In D AMELIO, N. (éd.), Au c œur
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’
Crespo 2010) ; celle sur l’extraposition ou non du syntagme prépositionnel en
allemand et en néerlandais (De Sutter & Van de Velde 2010), ou encore les études
plus générales sur les items lexicaux et grammaticaux de Laviosa (1996, 1997, 1998,
2002).
Cappelle montre ainsi, en exploitant les corpus électroniques BNC et Intersect , que
l’anglais traduit a moins recours que l’anglais original au cadrage satellitaire typique
des langues germaniques en général, à savoir aux verbes de manière suivis d ’une
préposition ou d’une particule afin de véhiculer la direction (1). L’anglais traduit, ici
du français, a alors davantage recours au cadrage verbal, typique des langues
romanes en général (2), où c’est le verbe qui exprime la direction.
(1)
a. She swam across the river.
b. Sie durchschwamm den Fluss. [V = manière]
(2)
a. Elle traversa la rivière à la nage/en nageant.
b. Atraves el río a nado. [V = direction]
De la même manière, De Sutter & Van de Velde (2010) montrent que
l’extraposition du syntagme prépositionnel (3b-4b, par opposition à la nonextraposition en 3a-4a) est moins fréquente en allemand et néerlandais traduits
qu’en allemand et néerlandais non traduits.
(3)
a. Hij / begint / met Benting / te praten / over de politieke toestand.
b. Hij / begint / met Benting over de politieke toestand/ te praten.
‘ Il
(4)
commence à parler avec Benting de la situation politique.’
a. ob / ich das Kind / bewahren konnte / vor unserer Sprache
b. ob / ich das Kind vor unserer Sprache/ bewahren konnte
‘ si
je pouvais protéger l ’e nfant de notre langage ’
Bien que l’extraposition soit plus fréquente en néerlandais qu’en allemand et qu’il
existe toute une série de contraintes régissant l’extraposition/la non-extraposition
du SP ( e.g. sa définitude, sa fonction syntaxique), on constate, toutes choses étant
égales par ailleurs, que l’extraposition est statistiquement moins présente en LT
’
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qul’en
LNT. l’étude de Baker & Olohan (2000) montre que l ’on trouve davantage de
A
inverse,
that après les verbes de dire ( say, tell, report … ) dans les TT anglais que dans les
TNT. De la même manière, Jiménez-Crespo (2010) montre que les TT de son
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’
corpus espagnol (sites internet en espagnol original et traduit) témoignent d’une
présence plus importante du sujet syntaxique, optionnel puisque l’espagnol est une
langue pro-drop, que les TNT. On pourra également citer l’étude de Balask (2008),
’
‘
’
qui
montre
quedans
le même
lexème (en llexico-grammaticales
occurrence ABRA ensimilaires
hongroisen[ FIGURE
])
n’appara
t pas
des configurations
hongrois
traduit et en hongrois non-traduit. En particulier, sa fréquence est plus importante
en LT, amenant une variété lexicale moins importante qu’en LNT.
Enfin, dans un cadre plus général, Laviosa (1996, 1997, 1998, 2002) montre que la
variété lexicale est moins importante en anglais traduit qu’en anglais non-traduit
(différence de ratio type/token) et que la densité lexicale est également moins
importante (ce qui signifie que la densité grammaticale, elle, l’est davantage). Elle
montre également que les phrases ont tendance à être moins longues en LT qu ’en
LNT (pour les textes journalistiques uniquement).
3. Questions importantes et enjeux
Ce que montrent les quelques études citées dans la précédente section et qui
ne constituent qu’un échantillon des études menées lors de la dernière décennie,
c’est qu’il existe indéniablement des différences d’ordre statistique entre textes
traduits et textes non-traduits, d’où les étiquettes telles que translationese ou third code
mentionnées supra. Là où les opinions divergent, c’est sur l’interprétation qui peut
être faite de ces différences statistiques. Ainsi Baker voit dans la différence
statistique de fréquence de that après les verbes de dire une preuve de l’existence des
universaux de traduction ( translation universals , Baker 1993, 1995, 1996) et qu’elle
définit comme suit : « features which typically occur in translated text rather than original
utterances and which are not the result of interference from specific linguistic systems » (Baker
1993 : 243). Ces universaux sont au nombre de quatre : l ’EXPLICITATION ( “overall
tendency to spell things out rather than leave them implicit ” ), la SIMPLIFICATION ( “tendency to
simplify the language used in translation ” ), la NORMALISATION/le CONSERVATISME
( “tendency to exaggerate features of the target language and to conform to its typical patterns ” ), et
le NIVELLEMENT ( “tendency of translated text to gravitate towards the centre of a
continuum ” ). En particulier, pour Baker & Olohan (2000), la sur-représentation de
that après les verbes de dire en anglais traduit est la preuve de la tendance à
l’explicitation. De la même manière, Balask (2008 :71) interprète les différences de
contexte d’apparition du lexème ABRA en hongrois comme la preuve de la
manifestation de deux universaux de traduction, la simplification et la
normalisation : moindre recours à des synonymes afin de véhiculer le même
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normalisation : moindre
recours à des synonymes afin de véhiculer le même
sémantisme
et doncdoccurrences
plus nombreuses dans le corpus de hongrois
traduit ; inexistence
’emprunts en hongrois traduits présents en hongrois nontraduit. Enfin, Jimenez-Crespo (2010), qui prend néanmoins ses distances avec la
notion d’universaux de traduction, interprète également ses résultats sur la langue
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vision plus descriptive que prescriptive de la traduction (Laviosa 2002 : 18). Le
texte traduit a alors acquis un statut d’objet d’étude scientifique digne d’intérêt pour
lui-même plut t que la pâle copie d’un original par essence authentique. Dès lors, il
ne s’agissait plus de comparer texte-source et texte-cible mais de comparer des
(plus ou moins grands) ensembles de textes traduits avec des textes non-traduits
pour une langue donnée. Depuis, groupes de recherche, collaborations
internationales, colloques et ouvrages sur le sujet se sont multipliés. On pourra citer
évidemment les travaux de Mona Baker, pionnière en la matière, mais aussi ceux de
Sarah Laviosa, de Maeve Olohan et de Richard Xiao ; les groupes de recherche
comme ceux de l’Université de Gand ( http://translationstudies.hogent.be/ ), de
l’Université de Manchester ( http://www.llc.manchester.ac.uk/ctis/ ), ou de
l’Université
de
Petrozavodsk
( http://www.petrsu.ru/Faculties/Balfin/translation_e.html ) ; du c té des
événements, on pourra citer les grands colloques internationaux Using Corpora in
Contrastive and Translation Studies (UCCTS) 2008 et 2010 organisés par Richard Xiao
d’Edge Hill University, ou encore Methodological Advances in Corpus-Based Translation
Studies , organisé à l’Université de Gand en 2010.
La traductologie de corpus correspond donc à une approche linguistique des
phénomènes de traduction. Nous ne souhaitons pas entrer ici dans le débat
métathéorique sur la place qui revient à la traductologie et à la linguistique – la
traductologie est-elle une branche de la linguistique ou est-ce l’inverse ? – même si
le débat sur ce sujet continue de faire rage ( cf. dans Milliaressi (2011), les articles de
Ladmiral, pour qui la traductologie sort du champ de la linguistique pour aboutir à
une esthétique littéraire de l’écriture, et de Rastier, pour qui la traductologie résulte
des développements interprétatifs de la linguistique et ne doit donc pas être une
discipline indépendante.) En revanche, il semble indéniable que la traductologie de
corpus, possiblement combinée à des visées prescriptives d’ordre pédagogique
comme nous l’entendons, œuvre dans le sens du respect de ce que Ladmiral
nomme une fidélité d’ordre linguistique, qui vise l’exactitude philologique, par
opposition à une fidélité « littérale », qui est avant tout une question d’esthétique
littéraire et dont les fameuses belles infidèles en serait l’extrême illustration
(Ladmiral 2011 : 45-47). L’approche adoptée ici n’est donc pas littéraire, mais
linguistique, et s’assume comme telle.
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La traductologie de corpus s’est donc beaucoup développée depuis une
In D AMELIO, N. (éd.), Au c œur
de la démarche traductive : débat entre concepts et sujets. Mons : CIPA, pp. 99-116.
’
dizaine d’années, avec notamment l’avènement des corpus électroniques, unilingues
et/ou multilingues, qui ont permis de mener des recherches que la collection noninformatisée de données ne permettait pas nécessairement ou rendait tout du moins
(très) fastidieuse. Il convient cependant de faire remarquer que traductologie de
corpus ne signifie pas nécessairement traductologie de corpus électronique ; des
recherches se font également sur corpus non-électroniques avec des résultats tout à
fait probants et intéressants ( e.g. De Sutter & Van de Velde 2010). L’un des
objectifs méthodologiques de l’étude pilote présentée dans la section 4 est d ’ailleurs
de comparer les résultats obtenus selon le type de corpus exploité, électronique ou
non électronique. Nous avons-nous-même, dans un article intitulé « ‘Parce qu’en
plus il faut traduire la syntaxe ?! ’ : Contraintes et stratégies dans la traduction de la
structuration d’un texte » (Loock 2009), montré que l ’exploitation de corpus noninformatisés (en l’occurrence des romans traduits) pouvait permettre de mettre au
jour certaines régularités en matière de traduction.3 Enfin, il est également possible
d’exploiter le web comme corpus, en dépit des limites de l ’outil qui poussent
parfois25-27)
certains
linguistes
et traductologues
rejeter Ainsi,
cette possibilité
( cf. Loock
(2010:
pour
un résumé
des enjeux et duà débat).
une étude menée
par
Grefenstette (1998: 3) a montré que des comptages effectués sur le web par des
moteurs de recherche pouvaient déterminer la bonne traduction parmi n
traductions envisageables : si le composé N1 P N2 groupe de travail a
potentiellement quinze traductions possibles en anglais ( groupe peut se traduire par
cluster , group, grouping , concern et collective ; travail peut se traduire par work, labour or
labor
), des chiffrages effectuées sur l’internet montrent que work group est bien plus
3
Ainsi les traducteurs professionnels, lorsqu’ils traduisent du français vers l’anglais, font très
régulièrement dispara tre les propositions clivées ( C’EST […] QUI ), au profit de phrases au
schéma canonique SVO (i), et remplacent les subordonnées relatives par des syntagmes,
adjectivaux
régulière : (iia) ou prépositionnels (iib), ou par des participiales antéposées (iic), et ce, de façon
(i)
a. Et tout d'un coup c'est David qui prend la parole , en fixant les marches de l'escalier
au milieu desquelles coule une rivière.
=> Then, suddenly, David starts to speak, staring at the river running down the steps.
b. Ce sont tout d'abord les murs qui subissent une grande secousse latérale .
=> First the walls were shaken by a big lateral tremor.
(ii)
a. You mean, you're trying to design a computer that thinks like a human being ?
=> Dois-je comprendre que vous essayez d'élaborer un ordinateur capable de penser comme
un être humain?
b. Or we may develop computers that are carbon-based , like biological organisms,
instead of silicon-based ones.
=> Nous pourrions aussi élaborer des ordinateurs à base de carbone comme les organismes
biologiques, au lieu qu'ils soient à base de silicone.
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biologiques, au lieu qu'ils
soient à base de silicone.
c. Annabelle Rverdale, who had been roused from her torpor by this exchange , gave
a little splutter of laugh, and then, in the ensuing silence, tried to pretend she hadn't.
=> Tirée de sa torpeur par cette discussion, Annabelle Riverdale a éclaté d'un petit rire et
précipitamment battu en retraite dans le silence consécutif.
In D AMELIO, N. (éd.), Au c œur
de la démarche traductive : débat entre concepts et sujets. Mons : CIPA, pp. 99-116.
’
fréquent que n’importe quelle autre combinaison et représente donc la traduction la
plus probable. De même, nous avons montré dans Loock (à para tre), que l ’usage
lexical en matière de référence à la grippe touchant la volaille grippe
(
aviaire en
birdmoteurs
flu en anglais)
français,des
pouvaitsur
êtrel’internet.
déterminéLes
partraducteurs
des comptages
effectués
moyen
de recherche
spécialisés
ne sau
’y
trompent pas et ont souvent recours à l ’internet pour leurs recherches
documentaires ou pour évaluer la qualité des traductions. A l’heure actuelle, en
revanche, les moteurs de recherche ne permettent pas de distinguer TT des TNT et
peu d’études situées dans le cadre défini supra ont recours aux données compilées
grâce au web.
2.2. Phénomènes étudiés
L’axe de recherche le plus exploré dans le cadre de la traductologie de corpus
a sans aucun
doute été la recherche
différences pour
entreune
langue
traduite
et
langue
non traduite/originale
(LNT). des
En comparant
même
langue(LT)
textes
traduits (TT) et textes non traduits (TNT), les chercheurs ont cherché à démontrer
la spécificité, indépendamment des textes sources, de la langue traduite, qui n ’est ni
tout à fait la même ni tout à fait une autre par rapport à la langue originale. Il s’agit
donc de mettre au jour des différences linguistiques intra-langagières qui sont la
résultante – certains parleront de résidu – de l’opération de traduction. La
conclusion de ces études a été qu’il existe en effet des différences significatives et
récurrentes entre LT et LNT, renvoyant à diverses étiquettes décernées à la LT
comme par exemple le translationese (Toury 1980, Gellerstam 1986). D’autres, plus
nuancés peut-être – le suffixe – ese confèrant au terme translationese une connotation
péjorative – ,4 parlent de troisième code ( third code , Frawley 1984) ou d’interlangue
( interlanguage , Selinker 1972). Ces différences entre LT et LNT seraient même si
significatives qu’il semble désormais possible d’identifier les TT par ordinateur, de
façon plus fiable qu’en ayant recours au jugement de traducteurs professionnels
(Baroni & Bernardini 2006), ou tout simplement en comparant de façon
automatique la représentation des outils grammaticaux (pronoms, connecteurs,
articles) entre LT et LNT (Koppel & Ordan, à para tre).
Il s’agit donc pour ces études de choisir un ou plusieurs phénomène(s)
linguistique(s) donné(s) et de comparer sa représentation – quantitative surtout,
mais aussi parfois qualitative – entre TT et TNT. On citera par exemple l’étude sur
le cadrage verbal et le cadrage satellitaire selon la célèbre distinction de Talmy &
Slobin en anglais (Cappelle 2010, 2011) ; celles sur la présence ou absence du
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that
subordonnant
les ou
verbes
de dire
toujours
en anglais
(Baker &(JiménezOlohan
2000) ou encore la après
présence
absence
du sujet
syntaxique
en espagnol
4
A noter à ce propos le slogan d’une société britannique spécialisée dans la traduction, Hermes
Translations U.K.: Readable English, not translationese!
In D AMELIO, N. (éd.), Au c œur
de la démarche traductive : débat entre concepts et sujets. Mons : CIPA, pp. 99-116.
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Crespo 2010) ; celle sur l’extraposition ou non du syntagme prépositionnel en
allemand et en néerlandais (De Sutter & Van de Velde 2010), ou encore les études
plus générales sur les items lexicaux et grammaticaux de Laviosa (1996, 1997, 1998,
2002).
Cappelle montre ainsi, en exploitant les corpus électroniques BNC et Intersect , que
l’anglais traduit a moins recours que l’anglais original au cadrage satellitaire typique
des langues germaniques en général, à savoir aux verbes de manière suivis d ’une
préposition ou d’une particule afin de véhiculer la direction (1). L’anglais traduit, ici
du français, a alors davantage recours au cadrage verbal, typique des langues
romanes en général (2), où c’est le verbe qui exprime la direction.
(1)
a. She swam across the river.
b. Sie durchschwamm den Fluss. [V = manière]
(2)
a. Elle traversa la rivière à la nage/en nageant.
b. Atraves el río a nado. [V = direction]
De la même manière, De Sutter & Van de Velde (2010) montrent que
l’extraposition du syntagme prépositionnel (3b-4b, par opposition à la nonextraposition en 3a-4a) est moins fréquente en allemand et néerlandais traduits
qu’en allemand et néerlandais non traduits.
(3)
a. Hij / begint / met Benting / te praten / over de politieke toestand.
b. Hij / begint / met Benting over de politieke toestand/ te praten.
‘ Il
(4)
commence à parler avec Benting de la situation politique.’
a. ob / ich das Kind / bewahren konnte / vor unserer Sprache
b. ob / ich das Kind vor unserer Sprache/ bewahren konnte
‘ si
je pouvais protéger l ’e nfant de notre langage ’
Bien que l’extraposition soit plus fréquente en néerlandais qu’en allemand et qu’il
existe toute une série de contraintes régissant l’extraposition/la non-extraposition
du SP ( e.g. sa définitude, sa fonction syntaxique), on constate, toutes choses étant
égales par ailleurs, que l’extraposition est statistiquement moins présente en LT
’
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qul’en
LNT. l’étude de Baker & Olohan (2000) montre que l ’on trouve davantage de
A
inverse,
that après les verbes de dire ( say, tell, report … ) dans les TT anglais que dans les
TNT. De la même manière, Jiménez-Crespo (2010) montre que les TT de son
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’
corpus espagnol (sites internet en espagnol original et traduit) témoignent d’une
présence plus importante du sujet syntaxique, optionnel puisque l’espagnol est une
langue pro-drop, que les TNT. On pourra également citer l’étude de Balask (2008),
’
‘
’
qui
montre
quedans
le même
lexème (en llexico-grammaticales
occurrence ABRA ensimilaires
hongroisen[ FIGURE
])
n’appara
t pas
des configurations
hongrois
traduit et en hongrois non-traduit. En particulier, sa fréquence est plus importante
en LT, amenant une variété lexicale moins importante qu’en LNT.
Enfin, dans un cadre plus général, Laviosa (1996, 1997, 1998, 2002) montre que la
variété lexicale est moins importante en anglais traduit qu’en anglais non-traduit
(différence de ratio type/token) et que la densité lexicale est également moins
importante (ce qui signifie que la densité grammaticale, elle, l’est davantage). Elle
montre également que les phrases ont tendance à être moins longues en LT qu ’en
LNT (pour les textes journalistiques uniquement).
3. Questions importantes et enjeux
Ce que montrent les quelques études citées dans la précédente section et qui
ne constituent qu’un échantillon des études menées lors de la dernière décennie,
c’est qu’il existe indéniablement des différences d’ordre statistique entre textes
traduits et textes non-traduits, d’où les étiquettes telles que translationese ou third code
mentionnées supra. Là où les opinions divergent, c’est sur l’interprétation qui peut
être faite de ces différences statistiques. Ainsi Baker voit dans la différence
statistique de fréquence de that après les verbes de dire une preuve de l’existence des
universaux de traduction ( translation universals , Baker 1993, 1995, 1996) et qu’elle
définit comme suit : « features which typically occur in translated text rather than original
utterances and which are not the result of interference from specific linguistic systems » (Baker
1993 : 243). Ces universaux sont au nombre de quatre : l ’EXPLICITATION ( “overall
tendency to spell things out rather than leave them implicit ” ), la SIMPLIFICATION ( “tendency to
simplify the language used in translation ” ), la NORMALISATION/le CONSERVATISME
( “tendency to exaggerate features of the target language and to conform to its typical patterns ” ), et
le NIVELLEMENT ( “tendency of translated text to gravitate towards the centre of a
continuum ” ). En particulier, pour Baker & Olohan (2000), la sur-représentation de
that après les verbes de dire en anglais traduit est la preuve de la tendance à
l’explicitation. De la même manière, Balask (2008 :71) interprète les différences de
contexte d’apparition du lexème ABRA en hongrois comme la preuve de la
manifestation de deux universaux de traduction, la simplification et la
normalisation : moindre recours à des synonymes afin de véhiculer le même
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normalisation : moindre
recours à des synonymes afin de véhiculer le même
sémantisme
et doncdoccurrences
plus nombreuses dans le corpus de hongrois
traduit ; inexistence
’emprunts en hongrois traduits présents en hongrois nontraduit. Enfin, Jimenez-Crespo (2010), qui prend néanmoins ses distances avec la
notion d’universaux de traduction, interprète également ses résultats sur la langue
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