D’amazzi à amazi : ce n’est pas un problème d’eau Rompre les tabous de merde : l’ATPC au Kenya

travaille avec des partenaires pour mettre en œuvre un Assainissement total piloté par la communauté ATPC dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Il a été prouvé que les approches pilotées par la communauté en matière d’assainissement ont rapidement amélioré le taux de couverture des services d’assainissement en Asie et ont récemment été introduites en Afrique. Ce transfert positif Sud-Sud affiche de réelles promesses comme moyen d’accélérer l’augmentation du taux de couverture. Une fois passé à l’échelle, il offre un réel potentiel d’avoir un impact manifeste sur les chiffres consternants évoqués plus haut. Cet article se penche sur plusieurs des multiples opportunités et des nombreux défis rencontrés durant l’introduction de l’ATPC en Afrique à ce jour, aussi bien par l’UNICEF que par ses partenaires – et il considère les questions clés en termes de passage à l’échelle et de pérennité. 1 e PARTIE : PROCESSUS AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE

3. Libérer l’imagination : innovations en matière de facilitation ATPC au

Zimbabwe Herbert Kudzanai Chimhowa Les bonnes approches participatives partent du principe que les communautés ont conscience de leur situation et peuvent identifier leurs propres solutions durables. L’Assainissement total piloté par la communauté ATPC utilise des outils participatifs de manière à ce que les communautés puissent activement et collectivement réaliser et transformer la réalité de leur situation en termes d’assainissement et d’hygiène. Lors du « déclenchement » de ce processus dans les communautés, la flexibilité et l’innovation sont encouragées. Les bonnes pratiques exigent que les facilitateurs ATPC s’adaptent au contexte culturel et religieux en présence et qu’ils innovent et partagent de nouveaux outils entre praticiens. L’ATPC a été introduit pour la première fois au Zimbabwe en novembre 2008 et cet article explore comment des facilitateurs et des membres de la communauté leaders naturels animés de la même passion ont développé un certain nombre d’outils pour inciter les communautés à mettre fin à la défécation à l’air libre.

4. Promenade dans l’allée interdite : quand parler de merde promeut

l’assainissement Mariama Munia Zombo Cet article explore le pouvoir des mots dans l’Assainissement total piloté par la communauté ATPC. L’auteure se penche sur l’expérience des facilitateurs lorsqu’ils parlent de merde avec les communautés de la Sierra Leone et elle met en relief les blocages culturels cachés qui peuvent entraver l’assainissement total dans les communautés – mais qui peuvent aussi être transformés en précieux alliés. L’auteure explore le rôle que peuvent jouer les chansons, l’humour, la religion et les enfants pour mettre un terme à la défécation à l’air libre DAL. Elle montre également comment le langage, les mots, les fables et les adages que les communautés elles-mêmes utilisent continuent d’influencer leur comportement en matière d’assainissement et d’hygiène, même après la certification de la Fin de la défécation à l’air libre FDAL. L’article explore les difficultés que pose le maintien d’un « niveau élevé » d’assainissement total dans les communautés. En outre, il fait ressortir les défis associés à l’élimination des obstacles qui banalisent les discussions sur la merde et les actions des pouvoirs publics et des institutions.

5. D’amazzi à amazi : ce n’est pas un problème d’eau

Terry A. Wolfer et Robin W. Kloot Au départ, les auteurs avaient été invités en Ouganda pour aider une équipe de bénévoles américains à mettre en œuvre un projet d’eau salubre. Mais ils ont fini par aborder le problème et sa solution d’une façon totalement différente. Qu’ont-ils compris ? Qu’il ne s’agissait pas d’un problème d’eau, mais d’un problème de merde. Cet article explique comment ils sont passés d’une approche subventionnée par l’extérieur et basée sur la technologie qui était axée sur l’eau salubre pour adopter une relation de travail avec des collègues ougandais locaux afin de mettre en œuvre une approche plus participative, inspirée par la base et axée sur l’information centrée autour de l’Assainissement total piloté par la communauté ATPC. Les auteurs décrivent les effets de l’intervention ATPC sur de nombreuses relations au sein même des communautés, entre elles et entre les chefs communautaires et l’ONG marraine.

6. Rompre les tabous de merde : l’ATPC au Kenya

Buluma Bwire L’Assainissement total piloté par la communauté ATPC a été introduit dans le district de Kilifi au Kenya par Plan Kenya en 2007, en association avec le ministère kenyan de la Santé publique et de l’Assainissement. Depuis lors, le projet a connu un rythme endiablé de construction et d’utilisation des latrines par les communautés locales. Alors qu’il n’y avait qu’un village FDAL en 2007, on en compte désormais plus de 200. Le nombre de latrines est passé de 300 en 2007 à plus de 4 550 en 2009. Le succès de l’ATPC a tiré parti des pratiques d’assainissement locales, qui reposent sur les croyances culturelles qui affectent tous les aspects de la vie quotidienne des villageois. Cela a permis de déclencher au sein des communautés un désir de mettre fin à la défécation à l’air libre et d’adopter l’approche ATPC. Cet article examine le lien entre ces pratiques d’assainissement local et le succès de l’ATPC dans le district de Kilifi.

7. L’ATPC en Afrique de l’Est : un moyen de responsabiliser les enfants et