43 seulement si on peut montrer quils sont les auteurs d’un défaut à
lorigine du feu ; c
Sil s’agit de pièces réservées à l’usage privatif et collectif des locataires combles, buanderie, tous les locataires sont responsables à moins que
l’on puisse montrer que certains d’entre eux ne pourraient pas avoir lutilisation de celles-ci.
d Si le feu prenait chez un locataire bien identifié, celui-ci est seul
responsable. Si certains locataires peuvent montrer que le feu na pas commencé chez eux, ils s’acquittent de la présomption de
responsabilité.
2.5 Bâtiments anciens : les plus risqués
La réglementation dont on a parlé précédemment concernant les bâtiments existe depuis le 6 mars 1987, qui correspond à l’application de l’Arrêté du 31
janvier 1986 et les articles du Code de la construction et de l’habitation. Or les incendies qui concernent les immeubles construits antérieurement à mars 1987
sont nombreux en France. L’électricité est progressivement entrée dans les bâtiments de la deuxième
moitié du XIX
e
siècle au milieu du XX
e
siècle, date où la majeur partie du territoire a été couverte par les réseaux de distribution. En près d’un siècle, les
applications se sont considérablement développées. Sans précaution, son utilisation peut être dangereuse et les règles de mise en œuvre et de protection des
utilisateurs ont été précisées. Des règles professionnelles régissent les réseaux électriques. Du réseau de distribution publique au point de livraison dans
l’immeuble, le réseau appartient aux parties communes de l’immeuble et doit être conforme à la norme NF C 14 100. Après le compteur, le réseau est privé et doit
satisfaire les règles de la norme NF C 15 100. Les experts attirent l’attention sur les risques de départs de feu liés à une
installation électrique vétuste ou à des appareils de cuisson ou de chauffage
44 inadaptés. Certains immeubles vétustes ne sont même pas pourvus en gaz. Les
habitants sont donc équipés de bouteilles individuelles, ce qui peut être très problématique. La limitation de ces bouteilles constitue un point fondamental.
Dans l’habitat collectif, leur utilisation devrait être à proscrire. Depuis 1972, les installations électriques neuves sont soumises à un contrôle
et une attestation de conformité. Cette mesure instituée par les pouvoirs publics a été étendue en 2001 aux installations électriques des logements entièrement
rénovés. Cependant, les installations électriques des 400.000 de logements construits avant 1972 dans le Département du Rhône ne font l’objet d’aucune
mesure réglementaire de contrôle. On peut s’interroger sur l’état des installations électriques dans les
logements construits à partir de 1972 : Selon les professionnels de la sécurité électrique, une installation sur laquelle aucune modification n’a été opérée depuis
30 ans peut être considérée comme vétuste.
14
2.6 Aspect comportemental dans la prévention incendie