Comme pour le groupe précédent, ces termes sont dérivés par le même suffixe du terme νεψιóς anepsiós « cousin » voir ci-dessous 2.2.. Ils désignent :
a Le fils et la fille du cousin paternel parallèle fils et fille du fils du frère du père ; b Le fils et la fille de la cousine paternelle parallèle fils et fille de la fille du frère du
père ; c Le fils et la fille du cousin paternel croisé fils et fille du fils de la sœur du père ;
d Le fils et la fille de la cousine paternelle croisée fils et fille de la fille de la sœur du père ;
e Le fils et la fille du cousin maternel parallèle fils et fille du fils du frère de la mère ; f Le fils et la fille de la cousine maternelle parallèle fils et fille de la fille du frère de
la mère ; g Le fils et la fille du cousin maternel croisé fils et fille du fils de la sœur de la mère ;
h Le fils et la fille de la cousine maternelle croisée fils et fille de la fille de la sœur de la mère.
2. GENERATION 0
À la génération d’Ego, on distinguera de nouveau entre ligne directe et collatéraux.
2.1. Ligne directe
On a deux groupes de deux termes de même racine, l’un dans la forme masculine, l’autre dérivé féminin :
Groupe A 15.
δελφóς adelphós
20
« frère » ; 16.
δελφ adelph
21
« sœur ».
Ces termes désignent : a Le frère et la sœur de même père et de même mère ;
b Le demi-frère et la demi-sœur de même père ; c Le demi-frère et la demi-sœur de même mère ;
d À propos de 15, au pluriel,
δελφοí adelphoí, les frères et sœurs ;
e Toujours à propos de 15, au pluriel,
δελφοí adelphoí, le proche parent, sans
précision du lien de parenté. L’usage de ces termes pour désigner les demi-frères est bien attesté, en particulier par
l’existence, en grec ancien, de la spécification π μφοτéρων ap amphotérn « à partir des
deux »
22
pour les frères et sœurs de même père et de même mère. L’absence d’attestation du sens « demi-frère ou demi-sœur de même mère » n’est pas nécessairement significatif et peut être dû à des
lacunes, c’est pourquoi nous l’avons inclus.
20
Ce terme apparaît dans Homère sous la forme sans crase, δελφεóς adelpheós.
21
Ce terme napparaît pas dans Homère mais est attesté sous la forme sans crase, δελφε adelphe dès S
APPHO
et A
LCEE
d’après G
ATES
, 1971:14.
22
Expression attestée chez H
ERODOTE
7,97.
Ces termes ont aussi des sens plus étendus répertoriés dans les dictionnaires, mais les seules références à ces sens étendus concernent la traduction des Septante ou le Nouveau Testament. Il ne
s’agit donc pas d’usages du grec ancien
23
.
Groupe B 17.
κασíγνητος kasígntos
24
« frère » ; 18.
κασιγντη kasignt « sœur ».
Ces termes sont des composés à partir du terme
κáσις kásis, générique désignant le frère ou
la sœur cf. 8.2 ci-dessous et d’une forme dérivée du verbe « naître »
25
. Ils désignent : a Le frère et la sœur de même père et de même mère.
b Le demi-frère et la demi-sœur de même père. c Le demi-frère et la demi-sœur de même mère.
d Le proche parent, homme ou femme, sans précision du lien de parenté.
2.2. Collatéraux
Là de nouveau, on a deux termes de même racine dont l’un est la forme féminine dérivée de la masculine.
19. νεψιóς anepsiós « cousin » ;