OBTENIR D’AUTRES INFORMATIONS INTRODUCTION

Il faut noter que pour les mariages polygames, il est nécessaire de faire des schémas généalogiques pour chaque mariage pour que cela soit tout à fait clair. Il est vrai que toute ambiguïté ne peut pas toujours être levée. Ainsi on ne peut pas toujours bien représenter l’ordre exact des naissances de tous les enfants dans un mariage polygame.

5. PASSER ENSUITE A UN AUTRE INDIVIDU

Sur le tableau, on prend un autre individu et on fait la même chose. Quel était le nom de la mère de votre mère ? du père de votre mère? Ont-ils eu porté d’autres enfants à part votre mère ? etc. « ___ », a-t-elle eu d’autres maris à part « ___ » ? etc. Soit quand on progresse ou soit après avoir fait le tableau et la liste de noms, on peut commencer à chercher les termes de référence etou d’adresse. Quelle est la relation entre ___ et toivous ? Qui est X pour toivous ? Comment tuvous t’appelles vous l’appelez ? c’est-à-dire comme le désignes-tu, ou comment t’adresses-tu à lui ? Il peut être très utile de demander ce que vous êtes pour cette personne ou comment est-ce qu’elle vous appelle.

6. OBTENIR D’AUTRES INFORMATIONS

Les informations sur le pedigree de chaque individu. Leur âge approximatif, où ils sont nés, leur lieu de résidence actuel. Si l’individu est décédé, il peut être utile de savoir l’âge auquel il est décédé et de quoi il est mort pas essayer d’obtenir des détails médicaux, mais plutôt demander s’il avait été longtemps malade ou s’il est mort brusquement. En ce qui concerne les épouses, il est très utile de demander de quel quartier ou de quel village elles sont originaires, ainsi que le nom de la famille d’où elles viennent ; ensuite cela permettra d’étudier plus facilement les règles de mariage. Ce matériel révélera probablement encore de la perspicacité sur la culture etou ouvrira d’autres domaines pour de futurs recherches. Il est bon de s’assurer qu’ils mentionnent les noms des groupes ou des familles à qui les gens appartiennent s’il en existe cela pourrait indiquer la présence des clans ou d’autres divisions de groupes. Dans certaines sociétés, les gens ne savent pas leur âge et il peut être difficile à évaluer simplement en les regardant. Parfois les indications viennent de la recherche sur les événements historiques dont les gens sont conscients, c’est-à-dire, les sécheresses, les inondations, les épidémies, les invasions, les famines etc. et de savoir quand quelqu’un est né par rapport à ces événements, avant ou après. 2 6 CHAPITRE 4. NOMENCLATURE DE LA PARENTE EN FRANÇAIS

1. INTRODUCTION

Comme nous l’avons vu précédemment, il existe plusieurs types de nomenclatures qui sont utilisés dans le monde cf. M URDOCK , 1972. La nomenclature de la parenté utilisée en français est basée sur le type eskimo comme le montre le schéma suivant : Schéma 18. Le type eskimo appliqué au français œ › › = œ œ › t a n t e o n cl e p è r e mè r e t a n t e oncle › œ › œ Ò − « › œ › œ cousin cousine cousin cousine sœur EGO frère cousin cousine cousin cousine Dans le type eskimo, tous les cousins patrilatéraux et matrilatéraux sont classés ensemble et ils sont distingués des germains, c’est-à-dire qu’il y a un terme particulier pour les cousins. En français, on utilise une terminologie classificatoire pour les parents en lignes collatérales en particulier ; ainsi il y a peu de termes, mais ils sont appliqués à beaucoup de parents. En ce qui concerne la ligne directe, on a des termes spécifiques pour les parents, les germains, les enfants et les grands-parents. Ces termes sont souvent particuliers à leur génération, ainsi ce critère de génération est distinctif en français. Il en va de même du critère du sexe : souvent on a des termes particuliers selon le sexe de la personne désignée. En ce qui concerne le critère de collatéralité, par exemple tous les cousins ne sont pas égaux entre eux. Quand on souhaite le préciser, on les distingue en précisant le degré de parenté. Le critère de l’alliance est appliqué en français pour les beaux-parents, les beaux- frères, les belles-sœurs, les gendres et les brus ; mais parfois il n’entre pas en ligne de compte, comme avec les conjoints des oncles et des tantes germains du père ou de la mère. Ces derniers sont tous des oncles et des tantes, c’est seulement si quelqu’un le demande que l’on va préciser de quel oncle ou de quelle tante il s’agit, comme on le verra ci-dessous. À la génération + 1, à la génération 0 et à la génération – 1, on a des termes élémentaires qui lexicalement ne peuvent pas être décomposés. Quant aux générations + 2 et – 2, il n’en va pas de même. On a des termes qui, en ethnologie, sont appelés termes dérivés car un des éléments n’a pas, à l’origine, une signification de parenté. En ce qui concerne les générations + 3 et – 3, les termes sont dérivés et même aussi composés. Ceci forme un parallélisme en ce qui concerne le genre de termes utilisés aux générations + 3 et – 3 ; également en ce qui concerne les générations + 2 et – 2. Ceci est valable aussi bien pour la ligne directe que pour les lignes collatérales, comme on le verra plus bas. Dans les sections suivantes, on présentera les faits à partir d’Ego ; premièrement en remontant les générations + 1, + 2, + 3 ; deuxièmement la génération 0 et troisièmement en redescendant les générations – 1, – 2, – 3.

2. LIGNE DIRECTE