•
Les Juifs ne crurent pas qu’il avait été aveugle et qu’il avait recouvré la vue, avant d’avoir appelé ses parents. Ils leur demandèrent : Est-ce là votre fils, dont vous dites
qu’il est né aveugle ? Jn 9.18-19 ;
− contrairement au GA, mais parallèlement à l’usage de « pères » en HB
b les parents au sens large, comprenant les conjoints des géniteurs :
•
Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d’après la loi, il le reçut dans ses bras Lc 2.27.
Pour les collatéraux, on n’a pas de terme particulier. Vraisemblablement, comme en hébreu biblique, on utilisait les termes pour les parents en ligne directe.
1.2. Génération + 2
Ici, on n’a que le terme suivant, le grec biblique utilisant pour cette relation les termes de génération + 1 :
4. μáμμη mámm. Ce terme désigne :
− contrairement au GA où ce terme signifie « maman » et proche de HB qui utilise le
terme « mère » pour cette relation : a la grand-mère mère de la mère ou mère du père :
•
je garde aussi le souvenir de la foi sans hypocrisie qui est en toi, et qui habita d’abord dans ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice 2Tm 1.5
3
. Ce sens est attesté en grec du 1
er
siècle après J.-C.
4
.
1.3. Autres générations ascendantes
Ici on a deux termes rarement usités.
5. προπáτωρ propátr. Ce terme désigne :
− comme en GA
a l’aïeul en ligne paternelle :
•
Que dirons-nous donc d’Abraham, notre ancêtre selon la chair ? Rm 4.1
5
;
6. πρóγονος prógonos. Ce terme désigne aussi :
− comme en GA
a l’aïeul en ligne paternelle :
•
Je rends grâces à Dieu, que je sers à la suite de mes ancêtres avec une conscience pure 2Tm 1.3.
Le grec biblique, sous l’influence de l’hébreu biblique, utilise pour ces relations plutôt les termes de génération + 1. En outre, contrairement au grec ancien, le grec biblique n’utilise pas le
pluriel de προπáτωρ propátr pour désigner les aïeux, mais, comme l’hébreu biblique, le pluriel de
« père » cf. ci-dessus, πατρ patr sens f.
3
Il est impossible de savoir s’il s’agit de la mère de la mère ou de celle du père. −
Dans une société patrilinéaire et patrilocale, la famille nucléaire peut habiter avec les parents du père. Les enfants peuvent alors appeler « maman » non seulement leur mère, mais aussi leur grand-mère paternelle qui vit dans la même
maison et avec laquelle ils ont donc beaucoup plus de relations qu’avec leur grand-mère maternelle. −
La mention, dans le seul texte en question du NT, de la « grand-mère » suivie immédiatement de la « mère » peut permettre de supposer une filiation de mère en fille. C’est l’opinion de L
OUW
N
IDA
, 1988:114,
§10.19. Cette opinion peut être renforcée par le fait que le père de Timothée, un grec Ac 16.1, n’est pas mentionné, probablement parce
qu’il n’était pas chrétien. Il est dès lors plus probable de penser que Loïs est la mère juive de la mère de Timothée, et la première de la famille à s’être convertie au christianisme voir la discussion dans G
UTHRIE
, 1957.
4
B
AILLY
cite, outre 4Mac 16.9, P
LUTARQUE
+46-126.
5
La seule autre référence en GB est 3Mac 2.21 qui parle de Dieu comme « l’ancêtre saint parmi les saints ».
2. GENERATIONS – 1 ET AU-DESSOUS
2.1. Génération – 1
En ligne directe, les termes en usage sont un peu moins nombreux qu’en grec ancien. On a :
Groupe A Deux termes distincts basés sur le sexe
7. υóς huiós.
Ce terme a un sens plus étendu qu’en grec ancien. Il désigne : −
comme en GA et HB a le fils :
•
Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave et un de la femme libre. Ga 4,22 ;
− comme en HB
b le petit-fils :
•
Il leur dit : Connaissez-vous Laban, fils de Nahor ? Gn 29.5, or Laban est fils de Betouel, et petit-fils de Nahor cf. Gn 25.20 :Isaac était âgé de quarante ans, quand il
prit pour femme Rébecca, fille de Betouel, l’Araméen, de Paddân-Aram et sœur de Laban, l’Araméen. ;
c le descendant :
•
Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme Mt 1.20.
8. θυγáτηρ thugátr