Il n’existe pas de termes parallèles pour les sœurs. En plus de ces termes, il existe aussi des composés de type descriptifs frère du père, sœur du
père, etc. dont on ne parlera pas ici
12
.
1.2. Génération – 1
On distinguera ici de nouveau entre ligne directe et ligne collatérale.
1.2.1. Ligne directe
On a ici une paire de termes. Il existe en outre plusieurs termes génériques qui seront examinés dans la section appropriée 8.1.2.
9. υóς huiós
13
« fils » ; 10.
θυγáτηρ thugátr
14
« fille ».
En dehors de la terminologie de la parenté, le terme 9 peut désigner une servante. Ces termes n’ont qu’un seul sens dans le vocabulaire de la parenté. Ils désignent :
a Le fils et la fille.
1.2.2. Collatéraux
Les termes utilisés ici se répartissent en deux groupes.
Groupe A Ce groupe concerne les enfants des frères et sœurs d’Ego.
11. δελφιδεóς adelphideós
15
« neveu » ; 12.
δελφιδ adelphid
16
« nièce ».
Ces termes sont dérivés du terme δελφóς adelphós « frère » voir ci-dessous 2.1. par le
suffixe -ιδεαδε- -ideade- qui signifie « enfant de… ». Ce sont donc des termes de type descriptif.
Ils désignent : a Le fils et la fille du frère.
b Le fils et la fille de la sœur.
Groupe B Ce groupe concerne les petits-enfants des frères et sœurs des parents d’Ego les
enfants des cousins et cousines. 13.
νεψιαδος anepsiadoûs
17
ou
νεψιáδης anepsiáds
18
« cousin issu de germain » 14.
νεψιαδ anepsiad
19
« cousine issue de germain ».
11
Ce sens n’apparaît pas chez Homère, mais chez P
INDARE
O.6,77.
12
Ces termes sont πατροκασíγνητος patrokasígntos, « frère du père » qui est utilisé par Homère, πατροκασιγντη
patrokasignt, « sœur du père », qui n’apparaît pas chez Homère mais chez Q
UINTIUS DE
S
MYRNE
10.58, μητροκασιγντη mtrokasignt, « sœur de la mère », qui apparaît chez E
SCHYLE
Eum.962. Le composé théoriquement possible
μητροκασíγνητος mtrokasígntos, « frère de la mère », n’est pas mentionné dans B
AILLY
mais dans la liste de G
ATES
, 1971:40.
13
Il existe aussi une forme dérivée neutre ayant valeur de diminutif appréciatif, υδιον huídion, attestée chez A
RISTOPHANE
Vesp.1356.
14
Il existe aussi une forme dérivée neutre ayant valeur de diminutif appréciatif, θυγáτριον thugátrion, attestée chez
M
ACHON
.
15
Ce terme, pas plus que la forme avec crase δελφιδος adelphidoûs n’est pas attesté chez Homère. Il apparaît dans le
premier sens chez H
ERODOTE
1,65 et T
HUCYDIDE
2,101, et dans le deuxième sens chez H
ERODOTE
2,56.
16
Comme le précédent, ce terme n’apparaît pas chez Homère. Il est attesté chez A
RISTOPHANE
Nub.47 et chez L
YSIAS
97,2.
17
Ce terme n’apparaît pas dans Homère. Il est attesté chez D
EMOSTHENE
1088,17, P
HERECRATE
et H
ERMIPPE
.
18
Ce terme n’apparaît pas dans Homère. C’est un terme récent attesté chez J
AMBLIQUE
.
19
Féminin du précédent. Ce terme n’apparaît pas dans Homère. Il est attesté chez A
RISTOPHANE
fr.584.
Comme pour le groupe précédent, ces termes sont dérivés par le même suffixe du terme νεψιóς anepsiós « cousin » voir ci-dessous 2.2.. Ils désignent :
a Le fils et la fille du cousin paternel parallèle fils et fille du fils du frère du père ; b Le fils et la fille de la cousine paternelle parallèle fils et fille de la fille du frère du
père ; c Le fils et la fille du cousin paternel croisé fils et fille du fils de la sœur du père ;
d Le fils et la fille de la cousine paternelle croisée fils et fille de la fille de la sœur du père ;
e Le fils et la fille du cousin maternel parallèle fils et fille du fils du frère de la mère ; f Le fils et la fille de la cousine maternelle parallèle fils et fille de la fille du frère de
la mère ; g Le fils et la fille du cousin maternel croisé fils et fille du fils de la sœur de la mère ;
h Le fils et la fille de la cousine maternelle croisée fils et fille de la fille de la sœur de la mère.
2. GENERATION 0