Encadrement légal et contractuel

Enin, il importe de respecter les règles de l’indexation, prévue par l’arrêté, du montant de la subvention. 6 Plan mobilisateur des technologies de l’information et de la com- munication PMTIC

6.1 Programmation des contrôles

L’opérateur rentre une succession de déclarations de créance à la date de son choix, accom- pagnées des listes de présence des participants à la formation PMTIC. La Cour des comptes relève que le service gestionnaire efectue un contrôle sur pièces. Quant à la direction de l’inspection sociale, elle contrôle sur place la réalité des prestations subsidiées. Elle dispose toutefois de moyens en personnel limités au regard de l’ensemble des matières ressortissant à la compétence du département de l’emploi et de la formation professionnelle. Le contrôle de l’inspection repose en partie sur les indications fournies par le service ges- tionnaire, qui justiie son choix des opérateurs à contrôler par les éléments suivants : les sources multiples de inancement des structures agréées dans le cadre, notamment, des dispositifs OISP et EFT entreprise de formation par le travail, le ratio anormal entre le nombre déclaré d’heures prestées et les moyens logistiques et humains, ainsi que les struc- tures liées à un litige passé.

6.2 Suivi des rapports de l’inspection sociale

Suite aux contrôles efectués par l’inspection sociale, sept injonctions de remboursement de subventions indûment perçues ont été adressées en février 2014. Selon ces courriers, le montant total des subventions à récupérer s’élève à 109.516,92 euros. La Cour des comptes relève cependant que ces demandes de remboursement portent sur les années 2009 à 2012 et s’appuient sur des rapports d’inspection sociale qui ont parfois été communiqués il y a plusieurs mois.

6.3 Conclusions et recommandations

Puisque les efectifs disponibles empêchent de réaliser un contrôle exhaustif annuel des opérateurs, il est impératif que la programmation de ces contrôles repose sur des critères objectifs permettant de garantir l’égalité de traitement des opérateurs face au contrôle. Elle doit reposer sur une analyse de risques appropriée du secteur subventionné. La Cour des comptes recommande dès lors de mettre en place une méthode de programma- tion de contrôle objective, basée sur une analyse de risques, ain de sélectionner au mieux et dans le respect de l’égalité de traitement, les opérateurs à contrôler. Cette méthode devrait être élaborée de manière concertée par le service gestionnaire, l’inspection sociale et la commission. Elle devrait également intégrer les conclusions de l’analyse juridique réalisée par l’administration. La Cour prend acte des informations communiquées par la ministre, selon lesquelles un « groupe de travail réunissant le service compétent du département de l’Emploi et de la