Cadre organique 05.171e 26e c obs r w

Enin, au 31 décembre 2012, le montant des dettes commerciales avoisine 2 millions d’euros. D’après les informations reçues, en raison de problèmes de liquidités, l’Institut ne paie les factures de ses créanciers qu’après rappel, mais avant mise en demeure. Les intérêts pour retard de paiement n’ont pas d’impact signiicatif sur les comptes 141 . Toutefois, la Cour des comptes a signalé que les articles 127 et 160 de l’arrêté royal du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics imposent un délai maximum de paiement de 30 jours à compter de l’échéance du délai de vériication de la livraison 142 . En outre, en vertu de l’article 69, en cas de dépassement de ce délai, l’adjudicataire a droit au paiement, de plein droit et sans mise en demeure, d’un intérêt au prorata du nombre de jours de retard et d’une indemnité forfaitaire de 40 euros pour les frais de recouvrement. Dans sa réponse, le directeur général a admis que les problèmes récurrents de liquidités ne peuvent justiier les retards systématiques de paiement des factures des fournisseurs. Il a donc donné instruction de payer les factures à leur échéance, pour autant que la commande ait bien été réceptionnée.

4.2 Compte de résultats

L’Institut a clôturé les exercices comptables 2011 et 2012 par une perte respective de 326.214 euros et de 1.357.621 euros. La diminution du chifre d’afaires est liée notamment à la baisse des recettes générées par les missions coniées à l’Institut par la Région wallonne. Toutefois, la Cour des comptes a attiré l’attention sur le mode de comptabilisation de ces recettes. Les arrêtés ministé- riels d’octroi précisent que les subventions, dont la plupart sont accordées pour une année civile 143 , seront mises à disposition de l’Institut par tranches trimestrielles d’un montant égal, sur base de déclarations de créances, transmises en temps opportun, que la justi- ication de l’emploi de cette subvention sera conforme aux dispositions légales et que le versement de la subvention n’a pas pour conséquence de créer un droit inconditionnel dans le chef de l’organisme. Ainsi, la subvention ne sera déinitivement acquise qu’après appro- bation, par l’administration wallonne, du décompte déinitif transmis par l’Issep. La Cour a constaté que les déclarations de créances trimestrielles étaient établies et comp- tabilisées sur l’année concernée, dès réception de l’arrêté ministériel, à concurrence du montant total de la subvention allouée correspondant à l’intervention régionale maximale. De plus, elle a relevé qu’en raison de l’adoption et la notiication tardives de certains arrêtés ministériels 144 , les dispositions qu’ils contiennent en matière d’échelonnement des déclara- tions de créance par l’Institut et des paiements par la Région ne peuvent être respectées. En outre, l’Institut établit en retard le décompte inal justiiant l’utilisation de la subvention. Suite à l’examen par l’administration wallonne des décomptes relatifs à des subventions perçues en 2008 et 2009, l’organisme a comptabilisé en 2012 une charge exceptionnelle de 0,8 million d’euros, correspondant à un excédent de subvention à rembourser. 141 Ils se sont élevés à 17.491 euros en 2011 et à 7.205 euros en 2012. 142 Pour autant que le pouvoir adjudicateur soit en possession de la facture régulièrement établie, ainsi que des autres documents éventuellement exigés. 143 Dans quelques cas, la subvention annuelle chevauche deux exercices comptables. 144 Plusieurs arrêtés ministériels adoptés en décembre 2012 n’ont été notiiés à l’Institut qu’au cours du mois de janvier 2013.