Contexte légal Application de la taxe sur la valeur ajoutée

sur les centres de formation agréés en listant les documents qui doivent lui être transmis annuellement : projet de budget et comptes annuels, plan prévisionnel d’achats d’équi- pements, plan stratégique global, projet pédagogique annuel, rapport d’activités, recense- ment des ressources humaines, inventaire du patrimoine du centre et plan d’afectation des bonis après la clôture des comptes. Des sanctions sont prévues lorsque le centre ne respecte pas ses obligations : suspension du paiement de tout ou partie des subventions, ou encore suspension ou retrait d’agrément. Lors du précédent contrôle, la Cour des comptes avait relevé le caractère quelque peu obso- lète des arrêtés du 28 octobre 1991 et du 22 octobre 1991 ixant respectivement les conditions d’agrément des centres de formation et celles de leur directeur. Le 24 avril 2014, le gouver- nement wallon a adopté un arrêté ixant de nouvelles conditions d’agrément. La Cour avait par ailleurs critiqué la décision du comité de gestion de revoir les barèmes des formateurs alors que cette compétence relève du gouvernement. L’article 4 de l’arrêté du gouvernement wallon du 11 juillet 2013, qui modiie l’arrêté du 23 octobre 2008 ixant les interventions inancières de l’IFAPME, a régularisé la situation en adaptant les subven- tions pour les rémunérations des formateurs, compte tenu des modiications décidées par le comité de gestion.

2.3.2 Inventaire des biens d’équipement dans les centres

Les centres inancent leurs biens d’équipement soit sur fonds propres, soit au moyen de subventions. Dans les deux cas, ils en sont propriétaires. Les centres peuvent également bénéicier de biens mis à leur disposition par l’Institut qui en garde la propriété. Depuis le 1 er juin 2013, à la suite de la modiication du décret organique de l’Institut, les centres doivent lui communiquer chaque année un inventaire du patrimoine où le mobilier et le matériel subventionnés sont inscrits distinctement de ceux acquis exclusivement sur fonds propres 104 . L’IFAPME n’a pas encore standardisé le mode de communication de ces documents, mais un module « inventaire » est prévu dans le futur logiciel ERP. Pendant le contrôle précédent, l’Institut était occupé à dresser lui-même un inventaire comptable des biens subventionnés. La Cour a constaté, lors du présent examen des comptes 2011 et 2012, que les centres ont procédé eux-mêmes à l’inventaire physique des biens d’équipement subventionnés et de ceux mis à disposition par l’IFAPME pour les années 2003 à 2011 105 . Des sorties d’inventaire relatives à des biens devenus obsolètes appar- tenant à l’IFAPME ont donc pu être comptabilisées dans les comptes 2012. En ce qui concerne les biens subventionnés, l’IFAPME considère que le contrôle de l’inter- diction d’aliénation sans son autorisation peut à présent être réalisé grâce à la transmission annuelle de l’inventaire des équipements des centres. Selon l’Institut, les sorties d’inven- taire s’expliquent surtout par l’obsolescence ou le vol du matériel pédagogique. Les centres vendent rarement leur équipement. Par conséquent, la procédure d’aliénation de ces biens n’a pas été formalisée. 104 Article 21, § 4, 8°, du décret du 17 juillet 2003 tel que modiié par le décret du 30 mai 2013. 105 L’élaboration de l’inventaire relatif à l’année 2012 était en cours.