Réconciliation des inventaires physique et comptable

2.2 Dépassements de crédits

Lors de l’examen du compte d’exécution du budget 2011 52 , la Cour a relevé des dépassements budgétaires non autorisés pour un montant total de 61.644 euros.

2.3 Présentation des documents de nature budgétaire

Le Centre présente ses demandes de réallocation de crédits et ses comptes d’exécution du budget avec d’autres codiications budgétaires que pour ses budgets, adoptés par le Parlement, ce qui ne facilite pas le rapprochement de ces documents. La Cour des comptes a recommandé au Centre de remédier à cette situation en utilisant systématiquement la classiication SEC dans les documents budgétaires. 3 Contrôle interne

3.1 Fonctionnement du Centre

3.1.1 Manuel de procédures comptables

La Cour a recommandé de mettre à jour le manuel de procédures comptables ain de prendre en compte les modiications intervenues depuis janvier 2008. Le Centre s’est engagé à suivre cette recommandation.

3.1.2 Véhicules et carburant

Fin 2012, le Centre possédait trois véhicules de fonction et cinq véhicules de service. À la suite des recommandations précédemment formulées par la Cour des comptes, l’orga- nisme a mis en place des carnets de bord pour tous les véhicules de service à partir du 1 er janvier 2013. D’après les informations communiquées, l’utilisation des véhicules de fonction et de service sera encadrée par des règlements qui sont d’application depuis le 1 er janvier 2015 53 . Les vériications opérées, limitées aux dépenses de carburant des six derniers mois de l’année 2012 54 , ont de nouveau révélé des incohérences entre les index kilométriques encodés et les consommations facturées. La Cour a pris acte des mesures déjà instaurées, mais a réitéré sa recommandation quant à la nécessité d’imposer un encodage correct des index kilométriques lors des prises de carburant ain de permettre un contrôle de la consommation des véhicules au départ des relevés mensuels du fournisseur. 52 Le budget du Centre qui ne concerne que le budget de fonctionnement, annexé au décret du 27 juin 2011 conte- nant le premier feuilleton d’ajustement du budget général des dépenses de la Région wallonne pour l’année 2011, a été modiié par deux arrêtés ministériels de réallocation. Le premier de ces arrêtés, qui ne mentionne pas la date de l’avis conforme rendu par le ministre du Budget, a été signé le 3 mars 2014 par le ministre dont l’organisme relève, pour approbation a posteriori et régularisation. Cette demande de réallocation ne peut dès lors être prise en compte lors du calcul des dépassements budgétaires. 53 Sur la base de l’actualisation de la circulaire relative à l’attribution et à l’utilisation des véhicules de fonction et de service du service public de Wallonie approuvée par le gouvernement wallon le 29 août 2013. 54 Compte tenu de la date de communication à l’organisme des remarques issues du précédent contrôle. 26 E CAHIER DOBSERVATIONS ADRESSÉ PAR LA COUR DES COMPTES AU PARLEMENT WALLON 37

3.2 Activités du Centre

3.2.1 Informatisation des processus de contrôle

La mise en service complète de la base de données relationnelle regroupant l’ensemble des emprunts et leurs diférentes caractéristiques par entités ou institutions locales concernées et ce, tant pour les opérations dites « de inancement alternatif » 55 que pour celles liées aux comptes Crac dites « à long terme » 56 , contribue à une amélioration signiicative du contrôle interne des activités du Centre. La Cour des comptes a néanmoins rappelé une recommandation qui n’a pas encore été mise en œuvre, celle d’automatiser et de systématiser les contrôles sur l’ensemble des mouve- ments des comptes inanciers ain d’améliorer encore le contrôle interne et de simpliier la tâche des agents du Centre. Dans sa réponse, celui-ci a signalé que tous les extraits de comptes sont analysés avant d’être comptabilisés et que la base de données a été développée en interne pour éviter des frais exagérés de consultance et des coûts de développement ulté- rieurs. Le Centre considère que les contrôles sont quasiment automatisés. La Cour estime que l’intégration, dans l’application, de tous les contrôles opérés aujourd’hui en dehors de celle-ci permettrait une vériication automatisée et exhaustive de l’ensemble des prélève- ments bancaires, mais elle admet que cette question doit être examinée en regard du coût des développements informatiques nécessaires pour atteindre cet objectif. Elle réalisera un suivi particulier de cette question lors du prochain contrôle des comptes.

3.2.2 Bases de données

Lors de l’extraction des bases de données de la situation de l’encours des prêts gérés par le Crac, arrêtée au terme des exercices comptables, la Cour a constaté, tant pour les opérations Crac à long terme que pour les opérations de inancement alternatif, de légères diférences par rapport aux informations reprises dans les rapports d’activités 2011 et 2012 du Centre. Selon le Centre, ces discordances sont liées au fait que la base de données, toujours en développement à l’époque, donnait des résultats erronés pour certains modes de calcul d’emprunt. Ce problème aurait été résolu en 2013. 4 Comptes d’activité

4.1 Dotations, interventions et réserves

En 2011 et 2012, 40 des dotations régionales visaient à inancer les opérations à long terme, qui, in ine, ont représenté plus de 50 du montant total des interventions du Centre. L’augmentation en 2012 des interventions du Centre en matière de inancement alterna- tif secteur médico-social provient essentiellement du remboursement anticipé d’anciens emprunts pour un montant total de l’ordre de 23,4 millions d’euros. 55 Investissements supralocal, infrasport, médico-social, tourisme, énergie, logement. 56 Prêts d’aide extraordinaire, prêt de reprise de la dette de Liège, prêt du plan Tonus communal, pension, hospita- lier, etc., etc.